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Pêche au bar en 2020 : incompréhension de l'UNAN

 

Dans l’attente du texte officiel et des mesures pouvant être prises par les états membres, l’UNAN s’interroge sur les mesures rapportées à la suite de la proposition de réglement du Conseil de la Commission européenne, établissant, pour 2020, les possibilités de pêche pour certains stocks halieutiques.

L’UNAN ne peut que se réjouir du quota de 2 bars par jour au nord du 48e parallèle, les pêcheurs plaisanciers de cette zone ont, en effet, beaucoup donné ces dernières années pour la préservation de la ressource.

La suppression de la limite du 48e parallèle nord, si chère à certaines associations, semble être un prétexte pour diminuer les quotas au sud de cette limite.

Pour le reste, que d’incohérences :

  • au sud pourquoi des restrictions pour les pêcheurs de loisir et rien pour les professionnels ?
  • pourquoi des tailles minimales différentes entre ces deux catégories ?
  • pourquoi pas de respect du repos biologique et d’interdiction de pêche sur les frayères ?

L’UNAN milite depuis plus de 20 ans pour la préservation de la ressource :

  • respect du repos biologique (pas de bar sur les étals en janvier, février, mars) ;
  • taille minimum pour tous (42 cm préconisé par les scientifiques) ;
  • quotas équitables suivant les données scientifiques. 

L'UNAN continuera à recommander à ses adhérents le respect du repos biologique.

L’absence de mesures de protection de la ressource pour la pêche professionnelle laisse supposer un bon état du stock au sud du 48e parallèle et la réduction de 3 (en 2019) à 2 bars en 2020 par jour et par pêcheur est incompréhensible et inacceptable.

Si les règles sont quasiment identiques pour les pêcheurs de loisir entre le nord et le sud du 48e parallèle, elles doivent l'être également pour les professionnels.  

A  juste titre, les pêcheurs de loisir ne comprendront pas d'être sanctionnés injustement !