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Réaction de l'UNAN à l'annonce de la réglementation de la pêche de loisir en 2024.

Les pêcheurs de loisir sacrifiés à Bruxelles, avec la satisfaction de notre Ministre Hervé Berville (lire son communiqué), et sans concertation avec les associations.
La préservation de la ressource est notre préoccupation, mais ces mesures sont incohérentes, inéquitables et le repos biologique préconisé par les scientifiques toujours pas généralisé ?

Les 10 et 11 décembre 2023,  le Conseil Européen « Agriculture et pêche » s’est réuni à Bruxelles pour fixer les  taux admissibles  de captures (TAC) et quotas pour l’année 2024.

Des annonces ont été faites concernant des mesures drastiques envisagées pour la pêche de loisir en mer  du bar et du lieu jaune.
Pour le lieu :
Création de Quota : 2 lieux par jour et par pêcheur avec fermeture du 1er janvier au 30 avril.
Pour le bar :
En ce qui concerne le bar les mesures annoncées nous semblent « ubuesques ».
Au nord du 48^e parallèle, la où la ressource est en état de reconstitution, 2 bars resteraient autorisés par jour et par pêcheur, avec interdiction de prélèvement en période de reproduction.

Au sud ou la ressource est en bon état , 1 seul bar serait autorisé par jour et par pêcheur, avec autorisation de prélèvement en période de reproduction.

Les pêcheurs de loisirs en mer sont stupéfaits face à l'annonce de ces propositions incohérentes et incompréhensibles car inexplicables sur un plan scientifique*.

La ressource de l'espèce a effectivement considérablement diminué au cours de ces quinze dernières années. L'UNAN  n'a pas cessé de demander l'interdiction de pêche du bar pour tous (Pêche de loisir et professionnelle)  au moment de la reproduction.

Si nous avions été entendus et écoutés, nous n'en serions pas là.

*Des estimations de prélèvements auraient, notamment, été réalisées  sur la base de déclarations d'un  tout petit échantillon de pêcheurs  non représentatifs (comme cela avait déjà été le cas il y a quelques années). On  avait aussi affirmé qu'il n'y avait qu'un seul stock de bar pour justifier un même quota journalier en Manche et Atlantique, et on considère de nouveau qu'il y aurait deux stocks différents ?