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Tribune

Les plaisanciers abandonnés du port de Boulogne

Lire la lettre adressée au port par les plaisanciers en colère

"Lors de la reprise de la plaisance par la CAB, il y avait une volonté de dynamiser le tourisme à Boulogne sur mer via les propriétaires de voiliers. A cette époque, votre équipe avait évoqué une nouvelle gestion plus proche du plaisancier. Où en sommes-nous aujourd'hui ?  (c'était il y a combien de temps ?)

En plein cœur de la saison estivale, les 4 toilettes sont hors-service, les douches ne sont pas dignes d'un port de plaisance de cette taille, et encore moins pour le premier port de pêche français. Pire : nous, plaisanciers, qui vivons sur ce port, voyons notre sécurité de plus en plus menacée. La barrière à l'entrée est ouverte depuis le mois de mars... et la ducasse va venir s'installer dans les prochains jours juste à côté de nous, ramenant une nouvelle population vers le bassin Napoléon.

Ce n'est pas le bruit de la foire qui nous dérangera. Vous le savez peut-être, près de là où nous vivons quotidiennement, des rassemblement tunning et rodéos se font souvent jusqu'à 4h du matin. Ces mêmes « fous du volant », souvent ivres, crient tout au long de la nuit, ignorant sûrement qu'ils dérangent des boulonnais qui dorment à quelques mètres de là. Sans parler des nombreux déchets que nous retrouvons chaque matin à quelques mètres de l'eau... quand le vent et les goélands ont daigné ne pas les porter jusqu'à la mer. Vous avez dit écologie ?
Enfin, nous sommes nombreux à avoir constaté une hausse de vols et de détériorations sur nos bateaux. Sans aucune amélioration ou mouvement de votre part.

Vous voyez donc que nos conditions de vie se sont détériorées, tandis que notre abonnement et nos frais restent fixes, et scrupuleusement encaissés par la CAB.

Depuis plusieurs années, les infrastructures se dégradent. Mais plutôt que de travailler sur un plan de restructuration des aménagements de la plaisance, les gestionnaires rafistolent. Aujourd’hui, nous demandons d’arrêter les bricolages qui coûtent cher aux contribuables, et qui laissent les abonnés et les visiteurs dans des conditions de vie exécrables. Nous demandons un projet de remise en état général des infrastructures du port de plaisance et notamment du bassin Napoléon."